TREIZE ANS DE VIE COMMUNE

 

Interview de: Vanessa Palluat Roux par France Yorel

Photos V Palluat Roux

 

 


Vanessa et son compagnon ont découvert le bouledogue français, par hasard,  en 2005, en visitant une animalerie.

 

Ils ont fait des recherches et ont décidé d’en trouver un qui leur correspondait.

 

La couleur caille-fauve leur plaisait, mais étant assez rare à l’époque, cela représentait un certain buget pour en acquérir un de cette couleur.

 

Une éleveuse familiale près de chez eux proposait une portée.

La maman était bringée, le papa blanc et noir.

Arrivés sur place , ils ont eu un coup de coeur pour Tyson, un chiot blanc avec des taches noires.

 

Vanessa a sorti les quinze euros qu’elle avait en poche pour le réserver.

 

Le lendemain, elle est revenue avec un peu plus, pour assurer la transaction de “son” bouli pour la vie.

 

Elle l’a nommé Tyson, en référence au boxeur qui avait mordu l’oreille d’un adversaire, car son bébé bouledogue était un grand mordu  des oreilles de sa fratrie.

 

Une race malheureusement toujours à la mode. Beaucoup trop.

Un standard trop typé, des chiens qui souffrent du dos (comme Tyson), qui respirent mal (heureusement Tyson respire bien). Des sujets à la peau sensible, des chiens trop délicats. Les éleveurs veulent en faire des molosses presque cubiques sans penser une seconde à leur bien-être.


" Elle a un coup

de coeur et sort

QUINZE EUROS

pour le réserver. "

Vanessa est née entourée de chiens et elle les adore.

 

“Ils m'apportent ce qu'un membre de ma famille peut m'apporter: une présence, de l'amour, des rires… parfois des pleurs, lorsqu'ils ont des soucis.”

 

Tyson, c’est son premier chien à elle, jamais de bêtises, le chien parfait.

 

“Ce n'est pas *Juste" un chien, c'est Tyson qui partage notre vie depuis 13 ans...”

 

Son Tyson est, comme décrit dans les livres : attachant, pot de colle, toujours joyeux, un peu brute, avec une santé fragile.

 

Entre-temps, il y a eu une autre chienne bouledogue “  Baethys”  qui est morte de la maladie d’Addison, une grande épreuve, à l’époque, pour la famille.

 

Suite à cette mauvaise expérience, Vanessa avertit:

 

“Renseignez-vous bien.

Ne choisissez pas un éleveur qui fait de multiples races.

Prenez quelqu’un qui privilégie l'élevage familial avec une à deux portées par an, qui ne vit pas de ça.

Quelqu’un qui fait faire les tests importants à ses adultes, comme la rotule, la dysplasie, le coeur etc.”

 

 

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