Ancêtre des molosses de la Rome antique, le cane corso est un chien italien qui commence à être connu dans les autres pays européens.
Son nom viendrait de « cane/chien en Italien » et « corso/puissant en Celtique ».
Le cane corso à la musculature développée n’est pas conseillé comme premier chien à moins de posséder un don naturel pour l’éducation canine.
Les mâles peuvent peser jusqu’à 50 kilos, les femelles étant un peu plus légères.
En France, il est interdit de leur couper les oreilles mais dans les pays où cela se fait encore, les chiens affichent une tête qui semble bien sévère.
La robe du cane corso peut être grise, noire, fauve, rouge, bringée ou ombrée.
Son poil est court et brillant, son sous-poil est assez fin
Le job du cane corso, c’est la garde, alors gare aux inconnus qui passent sur leur territoire. En général, on n’aime pas être coursé par un molosse, alors la maison est bien gardée !
Son éducation doit être rigoureuse, il ne faut pas la rater. Autant le cane corso est un chien adorable et loyal avec sa famille si on lui a inculqué les limites qui s’imposent, autant la vie avec lui peut devenir un enfer si le chien est tombé sur un maître laxiste.
Il possède un fort instinct de protection, il défendra les siens au péril de sa vie s’il le faut. Certains pays le cataloguent de chien dangereux à cause d’accidents survenus suite à des maîtres inconscients.
Le cane corso est plus sportif qu’on ne le pense. Malgré son poids, il est capable d’accompagner son maître à la course à pied d’endurance. Il faut l’entraîner à aller de plus en plus loin, mais seulement quand il a fini sa croissance, sous peine de fragiliser ses os en formation. Il est moins doué en agility à cause de sa carrure massive.
Comme beaucoup de gros gabarits, le cane corso a une tendance à la dysplasie de la hanche, et les éleveurs s’évertuent à améliorer cette pathologie qui ne sera, sans doute bientôt, qu’un lointain souvenir.
Il faut prendre quelques précautions avec les molosses :
- le moins possible d’escaliers à monter
- des gamelles surélevées
- surveiller les essoufflements qui pourraient faire penser à une maladie du cœur.
- Éviter les courants d’air pour protéger ses yeux des conjonctivites
Brosser ses poils quotidiennement fait circuler le sang, améliore la peau et rend le poil brillant.
Une bonne nouvelle : le cane corso ne bave presque pas, contrairement aux autres molosses.
En entretenant bien son cane corso et en lui donnant une alimentation de qualité ,on peut espérer le voir vivre jusqu’à douze années.
Pour savoir si vous êtes fait pour vivre avec un cane corso, vous devez vous poser certaines questions et répondre à une liste des besoins du chien.
- J’ai un jardin
- Il aura un territoire à protéger
- Je ne suis pas souvent absent ou quelqu’un est au foyer
- Je ne suis pas sédentaire et j’aime les activités dans la nature
-J’ai d’autres animaux, je devrai faire l’effort de les habituer à se côtoyer
- J’ai un moyen de garde en cas d’absence prolongée
- Mon budget est suffisant (soins, nourriture, voiture)
Mais ce n’est pas terminé, quand vous aurez décidé d’acquérir un cane corso, il vous faudra encore le trouver !
A part en Italie, son pays d’origine, il est encore rare ailleurs malgré sa popularité grandissante. Vous devrez peut-être aller le chercher très loin de votre domicile.
Quand vous aurez trouvé l’éleveur, il faudra être certain que c’est un bon éleveur au niveau de la génétique des parents et de la socialisation des chiots.
Si on vous propose un cane corso a prix bas, demandez-vous pourquoi. Autant c’est valable pour n’importe quelle race, mais ça l’est plus encore pour un gros gabarit comme le cane corso.
Dernière solution : les refuges
Adopter un cane corso adulte ou âgé qui a été abandonné ou dont le maître est décédé peut être une belle manière de commencer une expérience avec ce chien magnifique.
Le cane corso, prenez-en soin, on compte sur vous !
© CELSIUS Prod, SABAM2021
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