Ma Puli, Ma vedette

 

Interview de Michel Szenograczki  par France Yorel

Photos:M Szenograczki

Michel aime les chiens. Le premier chien de son enfance est un épagneul papillon.  


Adulte,  son premier chien est un puli accompagné d'un groenendael.


Il considère ses chiens comme des enfants à éduquer qu'il faut respecter pour obtenir leur respect à leur tour.. Selon lui, il est important de se faire aider par un moniteur canin pour obtenir de bons conseils et socialiser les chiots.


Après quelques années sans chien, Michel adopte une autre puli " Iris", puis une seconde, cinq ans plus tard, "Elia".

L'avantage quand on a deux chiens, est évidemment qu'ils s'ennuient moins quand on s'absente.


Elia est équilibrée et Michel pense qu'elle sera parfaite pour prolonger une lignée de petits pulis. Il décide donc de la faire participer à des concours afin qu'elle soit digne de se fiancer à un bon parti. 


(Participer à des concours permet également d'obtenir le certificat de conformité de la race.)


Hélia décroche le titre de championne de Belgique junior.


La saillie ne se passe pas comme prévu à cause du confinement. Le fiancé d'Elia se trouve dans le sud de la France et Elia en Belgique.

Havas, le fiancé, devait tourner dans une publicité en Belgique, alors Elia le remplace au pied levé.


Le projet de maternité est donc ajourné au profit  du tournage et Hélia devient une vedette. 


" Le puli a

un grand

 BESOIN

d'activités. "

Michel connaît les pulis depuis son enfance:


J'étais enfant quand j’ai découvert le Puli, un cousin à Maman en faisait l’élevage et j’ai pu jouer de longs moments avec eux. Ils sont affectueux, joueurs et ont un look d’enfer. Ils rendent bien l’amour que nous leur donnons. C’est une race très ancienne et rustique avec aucune maladie génétique connue et une belle espérance de vie, 14 ans suivant le FCI hongrois mais je connais des Pulis de 16 et 17 ans. Ils nous permettent d’avoir plus de contacts sociaux, des personnes nous arrêtent pour demander quels sont ces chiens bizarres, et comme ils ne sont pas agressifs, le contact est rapide, ils adorent se faire caresser.


Michel conseille aux personnes qui souhaitent acquérir un puli de prendre conscience qu'il faut avoir du temps pour s'en occuper. Ce sont des chiens actifs qui doivent se dépenser.


On peut pratiquer un sport canin avec eux ou simplement se promener, mais on doit leur consacrer au moins deux heures par jour .


Leur toison demande également de l'entretien à partir des huit mois du chiot, il faut pendre cela aussi en considération.


Michel prévient:


Une dernière chose, il faut bien choisir l’éleveur ou le particulier, ne pas l’acheter en animalerie, sinon on favorise les trafiquants des pays de l’Est ou autres. Il est possible d’avoir des chiots en Hongrie en s’adressant aux clubs de races ou FCI.

Il me semble qu'il  y a deux ou trois élevages en France.

L’achat d’un chiot est une grande responsabilité, il va  nous accompagner pendant une quinzaine d'années, il ne faut  pas les rendre malheureux.


le Puli  mérite que l'on s'en occupe bien!


Pour en savoir encore plus sur le puli:

http://www.puli-bh.be/


© CELSIUS Prod, SABAM2020