Notre braque et nous

 

Interview de Marine par France Yorel

photos: Marine

 

 

 Comme le beagle, le braque de Weimar est pot de colle

et voue une véritable adoration à ses maîtres.

Marine et son compagnon ont grandi avec des chiens, mais Nouméa est la première chienne du couple.

 

Marine a une passion pour les grands chiens élégants et racés, alors forcément, quand elle découvre le braque de Weimar, elle tombe en admiration.


Elle en rencontre rarement, mais quand elle en voit un dans la rue, son engouement la pousse à aller faire sa connaissance.

 

Enfin, vient le moment d'en avoir un, rien que pour eux.

 

« Nous avons pris soin de choisir un éleveur qui n'élève que cette race car on nous a expliqué qu’un éleveur  produisant plusieurs races n’arrive pas à faire naître des chiens de qualité.

Notre choix s’est porté sur l’élevage de Mélissa du Domaine du Neply, en province du Luxembourg.  Une passionnée, une vraie, comme il y a en peu.! »

 Arrivés chez l’éleveur, Marine et son compagnon prennent les petites femelles de cinq semaines dans leurs bras. Celle avec le collier orange se blottit dans le creux du cou de Marine : c’est Nouméa !

 

Nouméa n’aurait pas dû s’appeler ainsi. Le nom avait été choisi par le couple avant de trouver l’élevage. C’était en 2017, l’année des N en France, mais finalement, la chienne est  née en 2018 et provient d’un élevage belge dans l’année des R.

Officiellement, elle se nomme Reign of Love du Domaine du Neply .

 

« C’est une chanson du groupe Coldplay que nous adorons. »

 

 Nouméa a la chance d’être née dans d’excellentes conditions.

 

« Notre bébé est née dans un élevage familial, les chiots grandissent dans la maison avec leur maman.

Un grand parc leur est dédié quand ils sont tout petits, sinon plus grands, ils évoluent librement dans la maison parmi les membres de la famille.

Ils sont manipulés, dorlotés et en contact avec les autres chiens de la maison. »

 

Avant d’adopter Nouméa, le couple avait une appréhension, car il avait entendu que les braques étaient ingérables, fougueux, et qu’ils avaient besoin de courir trois à quatre heures par jour au risque de démolir toute la maison si leurs besoins n’étaient pas respectés.

 

« Ce que nous avons entendu à propos de cette race ne correspond pas du tout à notre Nouméa.  

Ce qui est primordial est de choisir un bon élevage avec des chiens équilibrés et de suivre les conseils d’un éleveur passionné !  »

 



 

 

" Une adoption réussie est une ADOPTION réfléchie."

Tout comme le beagle, le braque de Weimar est un pot de colle qui voue une véritable adoration à ses maîtres.

Le contact avec ses maîtres est d’ailleurs primordial car il craint la solitude.

 

La plupart des chiens ont besoin de se dépenser quand ils sont jeunes et se calment par la suite.


On dit du braque qu'il est le contraire.


Il serait calme en étant chiot et aurait besoin d’activités devenu adulte.

 

« Il a besoin de se dépenser mais tout dépend de ses habitudes. L’éleveuse nous avait mis en garde à ce sujet en disant qu’adulte, elle demanderait quatre fois plus d’activités qu’étant chiot. »

 

Marine et son compagnon ont fait attention à la santé de Nouméa en respectant sa croissance lors des sorties.


En effet, les grands chiens ont une croissance lente et il ne faut trop les fatiguer.

 

« Aujourd’hui, si elle ne sort pas pendant trois jours ce n’est pas grave, elle a beaucoup de jouets à mâcher et a accès librement au jardin. Par contre, quand on la sort, elle est increvable contrairement à d’autres races de chiens qui fléchissent beaucoup plus vite comme son copain Haiko Akita Inu, par exemple.  »

 

Nouméa est le bébé du couple !


Elle est gâtée mais  le leur rend bien.

 

«  Elle nous fait tellement rire ! Ce sont des chiens exceptionnels concernant les positions qu’ils prennent pour dormir, et puis, ils sont tellement expressifs avec leurs grands yeux clairs. On dit des chiens qu’il ne leur manque que la parole, mais notre Nouméa n’a pas besoin de parler : on la comprend !  »

 

Marine et son compagnon ne regrettent pas leur choix.


Nouméa à leurs côtés leur apporte amour, confiance et échanges.

 

« C’est assez difficile de décrire le lien qui nous unit tellement il est unique et puissant. »

 

L’éducation du braque de Weimar doit être ferme mais bienveillante.


Marine déplore que n’importe qui achète cette race sans en connaître et respecter les besoins.

 

« J’en vois au moins un par jour à l’adoption !  

Adopter un braque de Weimar doit être un acte réfléchi et il est important de s’assurer que l’on pourra l’assumer tout au long de sa vie. Il s’accroche tellement à son maître que cela doit être un véritable déchirement pour lui de changer de famille. »

 

Marine ne conseille pas un braque de Weimar trop jeune aux personnes âgées, car il a une grande force et est brutal dans ses jeux.

Par contre, il sait faire attention aux enfants et est un excellent chien de garde !

 

Pour résumer, Marine déclare :

 

« Le braque de Weimar,  quel chien fantastique ! »


© CELSIUS Prod, SABAM2019