Le SHARPEI

Par France Yorel

Photos Laëtitia Grumiaux

Photo Laëtitia Grumiaux

Originaire de Chine, il est connu depuis plus de 2000 ans.


Shar-peï signifie « peau de sable » à cause de son poil dur et très court.


Autrefois gardien ou chien de combat, il est à présent un bon chien de compagnie.


Il est de taille moyenne , bien charpenté, et son épaisse peau forme des plis sur l’ensemble de son corps.


Il peut être fauve, crème, roux, brun ou noir.


Le sar-peï est un chien joyeux mais tranquille, sensible mais loyal.


Très affectueux avec les membres de sa famille, il est plus méfiant envers les étrangers, ce qui en fait un bon chien de garde.


Il n’est pas très nerveux, ce qui rend les promenades en ville très agréables.


Ce chien est  parfait pour la vie en appartement, car même s’il aime sortir, ce n’est pas un grand sportif.


Le shar-peï supporte assez bien les enfants mais comme il aime bien son indépendance, il faut veiller à ce que les jeunes humains ne soient pas toujours à l'embêter.


Grâce à ce fameux caractère indépendant, il supporte, en général,  bien la solitude, mais ce n’est pas une raison pour l’abandonner de longues heures durant.


Il peut parfois se montrer rancunier, mais tout dépend de son passé. Il ne cherche pas le conflit avec ses congénères, mais s’il est attaqué, il ne se laisse pas souvent faire.


Il est de santé robuste mais ses plis doient être surveillés  pour éviter que l’humidité ne s’y infiltre et forme des nids à bactéries. Après chaque sortie sous la pluie, il est recommandé de bien l’essuyer.


Les femelles ont parfois du mal à mettre bas, car la tête du shar-peï est assez massive. Dans ce cas, une césarienne s’impose.


Il peut vivre une dizaine d’années.


Le shar-peï fait partie des chiens pour lesquels on craque facilement, avec son allure de nounours, son gros museau et ses yeux mutins et  il est très prisé en Grande Bretagne pour ces raisons.


Le choisir uniquement pour sa bonne bouille n'est pas à faire, surtout si vous êtes sportif, mais si vous répondez à ses besoins, ni trop, ni trop peu, le sharpeï n'a pas fini de vous étonner.


© CELSIUS Prod, SABAM2021

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